Février, mois durant lequel j'ai ouvert cet espace.
A l'instar d'une femme enceinte qui parle à son enfant en attendant de faire sa connaissance à la fin de la grossesse, je t'ai parlé par cet espace. Tu étais dans mon coeur, mais encore tellement loin. A l'époque, j'étais dans l'attente avec un numéro en poche, dans l'attente silencieuse de l'Afa, dans l'attente à l'aboutissement incertain, dans l'attente d'un signe, dans l'attente de savoir si je pourrais déposer un dossier dans ton pays, dans l'attente de pouvoir enfin préparer le dossier qui allait partir vers le Vietnam.
Durant les jours heureux, comme durant les jours tristes, cet espace m'a permis de te dire, : "regardes-moi, je tiens la ficelle rouge à la main et je te promets que je ne la lâcherai pas". Il m'a aussi permis de te dire par les mots et les musiques que je t'ai envoyés : "De ton côté, ne lâches pas le ruban rouge. Tiens le bien ! Serres le fort entre tes petits doigts !".
03 décembre, nous avons fêté tes 6 mois, nous avons fêté nos 1 mois ! 1 mois déjà que tu es là, à mes côtés, 1 mois dont je n'ai pas vu les jours s'écouler. Mais 1 mois qui ne veut pas dire grand chose, tant la sensation que tu as toujours était là est présente. Les choses se sont mises en place si simplement, si naturellement.
Cela fait 30 jours que j'ai l'immense bonheur de te voir t'éveiller tous les matins, ou de t'entendre râler dans ton lit car tu es la première réveillée dans la maison.
Cela fait 30 jours que j'ai l'immense bonheur de te serrer dans mes bras, de te voir sourire, de t'entendre gazouiller, de t'entendre pleurer car le repas se fait attendre.
Cela fait 30 jours que j'ai l'immense bonheur de venir, le soir, te voir dans ta chambre à mon coucher pour entendre ton souffle, pour réaliser pour la trentième fois consécutive que je ne rêve pas et que tu dors dans ton petit lit.
Cela fait 30 jours que j'ai l'immense bonheur de ... il y a tellement de choses à dire.
Maintenant, est peut être venu le temps de dire Au Revoir à cet espace.
Tu ne sauras jamais le nombre d'heures, les soirées que j'ai passées derrière l'écran, derrière mon vieil ordinateur, à attendre (encore !), à attendre le chargement d'une photo, à rechercher la chanson parce que c'est celle là que je voulais t'envoyer et pas une autre, à attendre l'ouverture d'un fichier, ... Mais durant toutes ces heures, ces soirées, j'étais un peu avec toi.
Est venu le temps de baisser ce rideau, et de te laisser, à ton tour, mettre en scéne les jours de ta vie dont je serai le temoin privilégié.
Comme la mémoire est faillible, je serai présente, mais aussi je photographierai, je filmerai, je noterai tous ces jours que nous allons vivre, ce que tu découvriras, ce que tu vivras, ce que tu aimeras ou pas, ce que je pourrais par mégarde oublier. Mais pensant à toi, je refléchis encore sur la forme d'un support ludique, plus privé peut être ou pas...
Je remercie les personnes qui m'ont accompagné et soutenu sur cet espace, et envoie une pensée à ceux qui attendent de rencontrer leur enfant, qui attendent d'envoyer un dossier quelque part, qui attendent sur une liste d'attente, qui sont en procédure d'agrément.
Hier, 1er décembre, nous sommes allées à l'hôpital pour faire une prise de sang. Beurkkk ! L'infirmière a mis un beau pansement avec un dessin sur le bras de Florie qui n'a pas apprécié du tout la piqûre et a un peu hurlé, mais seulement le temps de la prise de sang. Il faut dire quand même que Florie a été plus courageuse que sa maman qui aurait bien donné son bras.
Vraiment, il y a des jours, nous faisons des choses pas agréables ! Pfff, n'importe quoi !
Comme il faisait froid, Florie a mis son bonnet à pompom pour avoir chaud aux oreilles. C'est qu'en plus, nous allions quand même pas prendre froid sur le parking.
Et ma chambre, alors ?!
On en parle, on en parle ! Mais concrétement, ça donne quoi !
La tapisserie et la peinture est faite, c'est déjà ça ! Mais pour la déco, tout est placée sur la commode et rien n'est fait !
Heureusement que Florie est là maintenant pour prendre les choses en main. Faut vraiment tout faire soi-même ! C'est vraiment n'importe quoi ...
Donc, Florie a surveillé l'avancée de la déco et le résultat pendant que je travaillais.
Après ce petit travail et une pause biberon, nous sommes allées sur internet et là... sur le blog de zorro... une chanson ring qui en a laissé bouche bée Florie !
C'est vraiment n'importe quoi, ici !!! Entre la piqûre, la décoration à faire et les chansons ring' des cops du blog... Quel drôle de début de semaine !
Pour le calendrier de l'année prochaine, Adoptionsolodarités demande des nouvelles photos des enfants. Comme celui de l'année 2008 a suivi maman tout au long de l'année et que maman y a noté toutes les étapes importantes de notre parcours, nous nous sommes dit : Super, pour l'année 2009, nous allons y participer.
Bien sûr, pour le calendrier, ce serait bien que nous y mettions un sourire.
Le défi de Sandrine : Photographier le sourire de Florie.
Le défi de Florie : Garder toujours la même expression sur les photos.
Pour le moment Florie a une longueur d'avance sur son défi. Pourtant, maman en utilise des ruses pour tenter de cacher l'appareil. Nous ne serons jamais prête pour le calendrier de cette année ! Tant pis, ce sera pour l'année prochaine.
Et si quelqu'un rit de mon expression, je réserve les sourires pour maman, en privé, et voilà ! C'est sérieux les photos ! Ben quoi, je ne souris pas ! Par contre, je vous regarde...
Si quelqu'un sait comment mettre une vidéo à l'endroit quant elle a été filmée de côté. Ca nous interesse !! Ben oui, vous n'aviez quand même pas cru que l'on vivait horizontalement.
Le 16 novembre au soir, nous avons pris l'avion. Florie a été très sage, elle a observé tous les passagers s'installant. Ben oui, nous étions prioritaires, nous ! Donc, nous étions installées avant tout le monde. Merci Florie ! Et le baby bassinette, c'est vraiment génial. Mademoiselle a pu dormir tranquillement.
Bon, il n'y a qu'à l'aéroport où nous avons eu un petit souci. Evidemment, des bagages pour 2 nanas, ça fait : surcharge obligatoire !! Déjà, en partant, j'étais à 20 kilos de bagages et un peu plus de 7 kilos en cabine. Heureusement, que j'avais dit que je n'emportais pas grand chose, notamment pour Florie. Je ne savais pas que les vêtements d'été, dits légers, pesaient aussi lourds ! Alors, au retour, les affaires de Florie et les affaires de Sandrine, ça fait 50 kg ! Je sais, je sais, j'ai un peu honte. Enfin, nous avons un peu honte...
Et pour ajouter une petite louche, le tout était dans 2 bagages : un qui était prévu pour la soute et un pour la cabine. Au moment de l'enregistrement des bagages, la compagnie n'a pas été d'accord du tout pour que nous emportions un immense sac à dos de 20 kilos dans l'avion. C'était la soute ou rien du tout ! J'avais beau expliquer que la boîte de lait, les biberons, les couches pour Florie étaient dedans, la compagnie n'a rien voulu savoir devant mes supplications.
A l'aéroport, nous avons donc dû acheter un sac "Ikéa" à 2 euros. Enfin, Bref... Ensuite, il a fallu transvaser tout le nécessaire à emporter dans l'avion, et tout cela, à l'embarquement des bagages, dans la panique la plus totale avec l'aide d'une personne pour tenir Florie pendant que j'étais à genoux à trier le sac. Et c'est avec beaucoup de regret, que j'ai laissé partir mon 2ème sac pour la soute, car il y avait des choses fragiles à mon goût. Mais les regrets se sont vite dissipés car ensuite, nous avons dû vite intégrer la salle d'embarquement car nous étions dans les derniers, vu le temps perdu pour les bagages.
Point positif, tout de même, la panique a tellement forte, que la compagnie a oublié de faire payer la surcharge après l'avoir reclamé 2 fois. Ils nous ont vite laissé partir à l'embarquement. Je pense avec un soulagement de ne plus avoir à discuter de nos bagages.
Durant le trajet en voiture, de Paris à sa nouvelle région, Florie a dormi emmitoufler dans sa doudoune.
Au tour de Florie de vous raconter son voyage en avion :
Bon ok, je sais, mademoiselle ne veut pas sourire devant l'appareil photo ou la vidéo. Mais ça va venir...
Ce matin, nous avons rempli notre programme pour la derniere matinee : les marionnettes sur l'eau et encore un tour du lac.
Maintenant, nous nous preparons pour le depart.
Le sejour se termine. C'est un merveilleux voyage que j'ai fait a la rencontre d'un tres beau pays que je n'ai que survole pour le moment et d'une sublime petite fille qui est devenue ma fille. Merci au Vietnam. Ce n'est probablement qu'un au revoir.
Dans ce cas, Bonjour France, nous rentrons a la maison et au Au revoir Vietnam, A Bientot.
Florie et Sandrine, les 2 correspondantes au Vietnam, en partance pour l'aeroport => Direction France
Un seul mot ou phrase : Je n'en puis plus !!!!!!!!! comme dirait l'autre. C'est Sandrine qui ecrit !
Aujourd'hui, nous avons visite le Temple de la Litterature. C'est un tres beau lieu. Florie a dejeune sur place. Apres avoir teste le bib dans les fauteuils du consul, elle n'est plus a cela pres, la baroudeuse en herbe. Le lieu est vraiment sublime : plein de couleur, de la nature, de l'encens, l'arcitecture,... Florie s'est meme faite une petite copine sur place.
Ensuite, nous sommes rentrees a pied. Nous avons traverse des rues pauvres et des quartiers beaucoup plus chics. Les lieux pour se deshalterer ou les 'cafes' locaux d'Hanoi sont tres curieux. Ce sont des tabourets en plastique poses sur le sol, sur le trottoir.
Le reseau electrique au Vietnam : sincerement, en cas de panne, je ne sais pas comment ils font pour s'y retrouver et c'est comme cela partout ! C'est la premiere chose qui m'a marque en arrivant.
En rentrant de la promenade, qui a quand meme dure 5 heures, Florie etait en forme apres une sieste dans le porte bebe. Elle s'est ravitaille avec un biberon. Apres l'effort, le reconfort !
Nous essayons de profiter au maximum de nos derniers jours sur Hanoi, avant le retour en France. Demain matin, le programme est le spectacle des marionnettes sur l'eau.
Depuis notre retour de notre week end, nous visitons la ville d Hanoi, euh... surtout les boutiques. Nous avons deja vu beaucoup de beaux batiments, hume les odeurs de la ville, même pollue, participe aux bruits ambiants, même s'il y en a deja beaucoup, ... Nous prevoyons encore la visite du temple de la litterature, le spectacle de marionnettes sur l'eau, ... Un seul constat : les jours s'ecoulent beaucoup trop vite.
Nous nous sommes meme perdues dans Hanoi. Nous avons du rentrer en cyclo-pouss jusqu'a l'hotel, car il etait tard. A 17 h 30, il fait pratiquement noir. Cela a bien fait rire Caro car elle trouve que les cyclo pouss ressemblent a des civieres mais ou l'on est assis et non en position couche. Cela me fait rire aussi car la personne qui pedalait le cyclo-pouss ne voulait pas me conduire a l'hotel et m'amenait dans les magasins pour bebe. Il n'avait pas perdu le nord !
Ce jour est un grand jour pour Florie, elle a decouvert qu'elle pouvait jouer avec les doudous ! Je ne suis pas peu fiere de ma fille ! Elle s'adapte a une vitesse impressionnante, avec un petit cote raleur qui me fait sourire. Elle a du caractere, la chipie ! Sur cette photo, je vous presente les matrioshkas d'Hanoi. Nous nous sommes senties obligees de les photographier car elles ne sont pas rares dans les boutiques, perdues parmi les souvenirs vietnamiens. Surprenant, non ?!!
Le moyen de transport favori de Florie : le porte-bebe. Je crois qu'elle vivrait dedans si cela etait possible. Elle se promene, elle regarde partout, elle fait sa sieste, parfois prend son biberon. Et moi, je marche pendant ce temps la. Regardez ma tete !! Je n'en peux plus de marcher et pas la peine d'intervertir les places, c'est toujours moi qui touche le sol !
Sinon, cote papiers, tout est fait. Nous sommes allees chercher le passeport de Florie, ainsi que son visa a l'ambassade. D'ailleurs, elle a attendu avec patience qu'il soit fait dans les fauteuils du hall du consulat, parce qu'il faut bien ca pour mademoiselle.
Les billets du retour sont reserves et bien que les 2 copains de Florie soient partis hier et avant-hier, nous avons decide de rester quelques jours de plus en vacances, hors du temps, pour profiter d'Hanoi et du beau temps.
Nous allons rentrer dimanche soir, pour arriver lundi en France avant que la famille et les amis s'impatientent.
Dimanche et lundi, nous sommes parties 2 jours a la baie d'Halong. Nous sommes parties a 8 heures le matin en mini bus climatise. Florie a pleure, voir crie, que dis-je, hurle, une partie du trajet. Comme cela, nous avons bien montre que nous existions. Nous ne sommes pas des filles pour rien, c'est vrai quoi !
Sur place, nous avons pris le bateau et avons dormi a bord. L'apres-midi, il y avait une visite de grottes et du kayak pour ceux aui voulaient. Nous, nous avons fait les stars. Apres une petite sieste en cabine, nous avons fait du transat sur le pont. hehehe... Oh, la belle vie, farniente et rien d'autre ! De toute facon, pour la grotte, d'apres le petit copain de Florie, on a rien loupe.
Ensuite, nous sommes allees voir l'elevage de poissons et de crabes. Mais pas trop longtemps car nous nous faisions accoster par des vendeurs venus en barques typiques pour vendre des produits, tels que Coca, marlboro, chips,... un peu moins typiques.
Lundi en fin de matinee, nous sommes rentrees tranquillement au port. Apres dejeuner, nous sommes revenues sur Hanoi en mini bus. Pour eviter les pleurs de Florie, nous avons pris le vehicule avec le porte bebe pour feindre la marche. C'est moins confortable, mais c'est surtout moins bruyant ! On apprend vite a ruser. Mais pour le bruit, c'etait sans compter sur le petit copain de Florie, qui nous a accompagnait avec ses parents, et qui a un peu pris le relai au retour. Eh oui, chacun son tour... Il en faut pour tout le monde.
Malgre tous les changements, je crois que la mer n'a pas deplu a Florie, au caractere bien tempre, qui etait tout sourire de retour a l'hotel.
Florie, les doigts de pieds en eventail apres deux jours extenuants.
Florie et Sandrine, qui envoyons un coucou a la France
Ce matin, que dis-je, en toute fin de matinée, nous sommes allées nous promener au bord du lac Hoàn Kiêm. Eh oui, mademoiselle Florie a encore fait une grass’mat, donc toujours pas de petit déjeuner pour moi, sauf un café froid qui restait dans la cafetière de l’hôtel. J’ai eu droit un grand sourire à son réveil, et comme elle a profité très rapidement d’un bon biberon, ça roule, elle est belle la vie !!
Le lac se situe à 5 mn à pied de l’hôtel. Quand je dis 5 mn, c’est la durée normale pour y aller, parce que traverser les rues avec un enfant, c’est autre chose. Autant quand j’étais seule, cela m’amusait beaucoup, autant maintenant j’attends que les nombreuses motos et les voitures soient assez éloignées pour avoir le temps d’atteindre le trottoir opposé, c’est dire si j’attends longtemps sur le bord des trottoirs ! Bon, ça viendra avec le temps, quand j’en aurai marre de faire le pied de grue sur le bord du trottoir… A ma decharge, quand le feu est vert, les vehicules passent. Quand le feu est rouge, les vehicules passent !?
Sur une des rives du lac, il y a le temple Ngoc So’n qui date du XVème siècle, mais qui a subit beaucoup de transformations depuis et l’îlot de la Tortue avec un stûpa de forme carrée.
Malgré la grass’mat, Florie a fait une petite sieste sur le bord du lac, pendant que je m’échinais à expliquer à un étudiant que je ne voulais pas acheter ses cartes postales qui valaient au départ 400 000 Vn Dongs pour finir à 100 000 Vn Dongs, avec en supplément une carte d’Hanoi en gris et blanc à l’intérieur de l’emballage.
Ensuite, nous sommes allées au supermarché pour acheter un petit pantalon. Comme d’habitude, Florie s’est mise à pleurer et à hurler aux caisses. Cela fait 3 fois, que nous allons au supermarché, cela fait 3 fois que j’ai droit à ce genre de scènes aux caisses. Je ne sais pas si c’est parce qu’elle trouve les prix trop élevés, mais si c’est le cas, ça promet de retour en France ! Parce qu’ici, les prix sont quand même nettement moins élevés qu’en France. C’est à chaque fois, le branle bas de combat dans cette situation, des personnes viennent à mon secours, vidant mon panier, mettant mes achats dans un sachet plastique, prenant ses mains, ses pieds, lui parlant, avec une rapidité affolante. Bref, on se retrouve entourés de plusieurs personnes qui ne savent pas quoi faire pour nous aider. En tout cas, cela a beaucoup amusé C et N qui étaient à l’extérieur du magasin avec leur fils et qui l’entendait, tant ses cris sont stridents. Une fois que nous sommes sorties du magasin, tout est redevenu normal. On va dire que la douloureuse était passée.
Je l’ai tout de même prévenue, encore une crise aux caisses et je la filme pour lui montrer quand elle sera grande, que je ne raconte pas n’importe quoi !!
Je n'etais pas certaine que Florie appréciait beaucoup le porte bébé. La première fois, cela l’avait effrayé, je l’ai donc enlevée immédiatement. Au deuxième essai, cela a été un peu mieux. Je la mettais face à moi, tant elle est petite, mais elle ne voyait rien car elle ne dépassait pas du porte bébé, et donc souvent elle somnolait. Par contre, il fallait que je marche. Dés que je m’arrêtais, cela l’a réveillais et là, ça devenait sensible. Mais je ne pouvais tout de même pas marcher pendant des kilomètres, sans but !! Cela n’a aucun intérêt, il faut bien s’arrêter de temps en temps. Déjà que dans le supermarché, je me dandinais d’un pied sur l’autre quand je choisissais un produit, pour faire semblant de marcher. Donc si à partir d’aujourd’hui, les vietnamiens trouvent les français bizarres, je suis désolée, c’est moi, qui fait semblant de marcher dans les magasins d’Hanoi. Bon, je vous rassure, je ne fais pas le moonwalker, c’est un peu à gauche, un peu à droite pour être en mouvement.
Aujourd'hui, je viens de comprendre. En fait, mademoiselle veut etre face a la rue et tout regarder ou somnoler, mais toujours face a la rue.
Pour la protéger du bruit et des klaxonnes incessants, je lui ai acheté un petit bonnet d’été. Bon, le bonnet n’est pas très saillant. J’entends déjà les reproches dans 15 ans de lui avoir mis cela sur la tête, de l’avoir promenée dans cette tenue et en plus d’avoir fait des photos !
Et là, on se prévoit un petit week end sur la côte. Eh ouep, nous partons a la baie d'Halong.
Je crois que je vais profiter de notre depart matinal pour la cpte pour changer son rythme de sommeil. Vu les grass'mat, elle ne veut pas faire de sieste l'apres-midi et le soir, elle est un peu chagrine.
Florie, qui dort confortablement installée dans la grande chambre et Sandrine, à l’affût porte entrebâillée, assise sur le carrelage de la petite salle de bain pour jouer à l’ordi pendant la nuit (ben oui, vu que demain, c’est encore grass’mat)
Aujourd'hui, 6 novembre, est notre premiere journee sans demarche particuliere liee a notre dossier, notre premiere journee de vacances, quoi !
Je n'ai pas mis de reveil, comptant sur Florie pour me reveiller. Eh bien, c'est gagne ! Coucher 20 h 45, leve 10 h 40 et sans reveil durant la nuit !!! Je crois que pour le moment, ses grass'matinees sont plus importantes que les miennes. Resultat : au petit dej, 1 biberon pour Florie et rien pour moi, vu que le p'tit dejeuneur est servi jusque 10 h ! Pfff, quelle injustice ! Si elle continue a dormir comme cela, c'est moi qui vais pleurer, hurler pour pouvoir aller boire un cafe et manger un toast le matin !
De ce fait, au midi, resto en tete a tete, parce que j'avais tres faim et aussi, pour tester la patience de Florie durant un repas court a l'exterieur. Nous nous sommes placees sur une petite table, proche d'une fenetre, permettant ainsi d'assister au spectacle de la rue. J'ai pu dejeuner tranquille, mais rapidement tout de meme, car la patience a des limites. J'etais surprise et tres fiere de Florie car durant tout le repas, elle a tenu sa tete toute seule pour tout regarder tant elle est curieuse.
Florie est tres appreciee a l'hotel. Je dois donc faire attention car je suis sous surveillance. C'est qu'il ne faudrait pas que la princesse manque de quelque chose .
Apres avoir joue avec les motos taxis, le serieux est au rendez-vous. La ceremonie officielle est prevue pour le 03/11, jour de tes 5 mois. Nous sommes avertis que celle-ci peut etre reportee, mais je fais quand meme les derniers achats pour ton arrivee.
Nous devons partir en mini bus le 3/11 a 12 h 30. A cause des inondations, le vehicule arrive avec 30 mn de retard, 30 mn pendant lesquelles la pression monte. Mais nous savons qu'il n'y a pas de report. Nous avons fait la route sur une route surelevee avec parfois les inondations qui nous entourent.
Je suis surprise de voir des gens dans des petites barques, ou sur des pneux, et meme dans l'eau, avec de l'eau jusqu'au torse en train de pecher dans les "champs", pres des maisons, pres de cimetiere. D'autres personnes observent la peche sur le bord de la route. Il semble que ce soit une fete lorsque quelqu'un attrape un poisson.Ici, je n'ai entendu personne "raler" des inondations ou de la pluie incessante.
Bien evidemment, nous avons fait le trajet a 60 km/h en klaxonnant une grande partie du trajet. Nous avons mis a peu pres 2 heures pour faire les 80 km qui separent Hanoi de la ville de Viet Tri.
Notre premier contact dans le bureau du Directeur de l'orphelinat. Tu es toute menue avec de grands yeux.
Lors de la ceremonie, Florie a tout observe et n'a rien rate de ce qui se passait autour d'elle.
Le retour a semble plus long que l'aller car nous avions hate d'etre ensemble, rien qu'a 2. Enfin, surtout pour moi car Florie a regarde par la fenetre durant tout le trajet, sans jamais pleurer, ni dormir jusqu'a notre entree dans la ville d'Hanoi. Des le lendemain, nous avons commence toutes les demarches, passeport, consulat pour visa pour etre vite tranquille et ensuite, profiter des journees ensemble au Vietnam. Nous avons aussi fait un petit tour a l'hopital d'Hanoi pour s'assurer que tout allait bien et que l'on pouvait rester un peu au Vietnam, meme apres le passeport, sans gros soucis. Nous avons fait un examen complementaire a la demande du medecin. Nous avons quelques petites choses a rattraper, mais c'est normal, vu ton petit poids de naissance.
Florie est une toute petite fille tres curieuse, qui observe tout. Elle pleure tres peu, sauf pour les biberons et encore. Elle dort beaucoup, ne pleure pas la nuit. Des que je la pose dans son lit, quelque soit le moment de la journee, elle se tait, joue avec le bord du lit jusqu'a s'endormir. J'ai achete un transat, avec des couleurs un peu 'kitsch', je l'accorde. Comme cela, Florie me suit partout, voit tout, et participe a tout.
Maintenant, nous profitons de ces journees, pour faire connaissance, pour apprendre a nous connaitre. Hier, le 5/11, j'ai eu droit a mon premier sourire.
Florie et Sandrine, qui envoient un grand bonjour a la France.
Le 31 octobre, j ai quitte la France sous un peu de pluie et le froid.
Le 1er novembre, je suis arrivee a Hanoi sous beaucoup de pluie, enormement de pluie et une atmosphere tres lourde. Les environs de la ville sont inondes. En arrivant par avion, j ai filme l approche de l aeroport. Que de l eau, des inondations.
Mon premier achat a donc ete une belle protection contre la pluie, qui n a vraiment rien a voir avec les pluies que nous connaissons en France. Je me promene donc dand les rues d Hanoi, emballee dans du plastique.
Le changement culturel est, bien evidemment, impressionnant. Mais c'est merveilleux. J'apprends a traverser les rues au milieu des mobilettes, des voitures, des velos, ... J'ai l'impression qu'ici personne ne freine (sauf pour s'arreter), mais tout le monde klaxonne pour se faire entendre. En arrivant de l'aeroport, je pense que mon taxi n'a pas freine une seule fois jusqu'a l'hotel, par contre, je n'ai pas pu compter le nombre de fois ou il a klaxonne, et ou il a slalome entre les voitures, les velos, les motos, et tout cela en klaxonnant. Par contre, il ne roule pas excessivement vite, nous avons fait la route en moyenne a 60 km/h. Ce qui m'a le plus amuse est l'arrivee a un rond point, il n'a pas ralenti, il a klaxonne et il est entre sur le rond point.
Sinon, j'ai pris gout au moto-taxi. Le grand enfant aue je suis, s'amuse beaucoup avec ce moyen de transport. Je traverse la ville du nord au sud, de l'est a l ouest, a l arriere d'une moto taxi. La, c'est pareil qu'avec la voiture, nous passons les intersections en klaxonnant, frolant velos, voitures, autres skooters et mobilettes. Et les pietons n'ont qu'a bien se tenir !!! C'est genial, la moto taxi ! Je profite que tu ne sois pas encore avec moi, pour m'amuser avec ca.
Nous avons prevu des visites pour le debut de la semaine, notamment une visites de 2 jours sur la cote, en attendant la ceremonie. Aujourd'hui, nous avons appris que la remise pourra etre tres proche. En fait, elle est prevue pour demain. Elle est prevue pour le 3 novembre, le jour de tes 5 mois. En meme temps, on nous a bien averti aue celle-ci peut etre reculee de quelques jours. Cela arrive et nous pouvons etre avertis 1 heure avant le depart. Nous sommes donc prets a cette eventualite. Nous sommes 3 familles sur place et nous stressons un peu d'etre aussi proche du moment tant attendu. Je crois que c'est normal. Les visites seront peut etre annulees ou nous les ferons plus tard, avec nos enfants si tout se passe bien. Cet apres-midi, je suis donc allee faire les derniers achats pour toi. Et je suis rentree avec mes sacs en ... Taxi Moto :-)))))) Ben oui, j'allais quand meme pas rentrer a pied ;-)
Hier, j'ai fait la connaissance de M. P. Je ne l'imaginais pas du tout comme cela. Il est tres disponible et reserve un accueil tres agreable et tres convivial.
Depuis que je suis ici, je me rends vraiment compte que j'ai enormement de chance que tu sois entree dans ma vie, que cela tient a peu de chose.
Ici, il est 21 h 07, et je ne realise pas trop que c'est peut etre ma derniere soiree sans toi. Et en meme temps, je ne pense qu'a cela et tout est pret.
Le premier contact avec ton pays me donne vraiment envie de le decouvrir, et de profiter de tous ces instants.
Je t'envoie des tendres pensees et mille baisers.
Ta maman qui est a 90 km de toi, qui decouvre ton pays.
Je suis très heureuse. J'en suis aux derniers préparatifs avant le départ.
Je pars le 31 octobre midi et notre retour est prévu pour le 20 novembre, plus précisemment, le 21 novembre au matin. Nous allons rentrées de nuit. C'est assez étrange d'écrire au pluriel. Maintenant, tout sera au pluriel.
Le billet d'avion est réservé. Le visa est en cours. L'hôtel est réservé. Ta valise est presque prête, même si je ne prends que l'essentiel, nous aviserons sur place. Bref, le principal est fait.
Par contre, pour le reste : C'EST LE BORDEL !!!!!!! Oups, je suis désolée d'employer ce terme, mais qui va si bien à la situation actuelle.
Entre le travail que je quitte jeudi soir, les derniers dossiers avant le départ, la maison à terminer de préparer, épouster, laver, le linge, ... ma valise à préparer, les personnes que je voudrais voir avant de partir et que je n'aurais probablement pas le temps de voir, les derniers stickers à placer dans ta chambre (mais cela n'est pas l'essentiel, on pourra terminer après), ma valise à préparer, les derniers achats, la vérification de la liste de ce que je ne dois pas oublier d'emmener (au moins 16 fois depuis que j'ai le feu vert), les tests d'ordi pour continuer à donner des nouvelles, et j'en oublie certainement...
Je te rassure tout de suite, le billet d'avion est réservé et je viendrai, même si j'avais dû faire la route en voiture, en bateau ou en mobilette. J'arrive !
Un petit test de vidéo pour me préparer pour le Vietnam. Pour le film, j'ai dû faire avec la seule qui a accepté de devenir une célébrité.
Blague à part, j'espére que cela fonctionne. Sinon, je vais devoir recommencer.
Je crois que je vais laisser le swap pour le premier, car je n'aurai pas le temps de m'en occuper. Sylvie cherche quelqu'un pour me remplacer. Mais pour me faire pardonner, je vais envoyer un petit cadeau du Vietnam à ma swappeuse. Ce sera une petite surprise.
Une petite musique pour m'aider à tout préparer, parce que là, y'en a besoin.
22 octobre 2008 est une nouvelle grande date dans ma vie. Ce ne sera pas la plus grande car il y aura notre rencontre, mais tout de même :
L'A.F.A. a téléphoné ce matin. J'ai leFEU VERTpour te rejoindre, pour venir à ta rencontre.
Je suis dans un état. Je suis folle de joie.
Quand je pense que maintenant, ce n'est plus qu'une question de jours avant de te tenir dans mes bras. Une question de temps...
J'ai déjà eu, au téléphone, une famille qui partira en même temps que moi, pour la même remise officielle. Je leur ai dit que je comptais partir le plus vite possible, comme eux d'ailleurs. Ils aimeraient partir vendredi de la semaine prochaine. Quoi, quoi, quoi, dans une semaine !! Ca fait encore quelques préparatifs en peu de temps ! Oupsss, va falloir s'organiser ! J'adore penser à cela même si ce n'est pas mon for.
Et en même temps, je réalise : mais ça ne me fait peut être plus qu'un seul week end comme célibataire sans enfant en France !! Ouhlalalala !
Aujourd'hui est une triste journée. Dans ton orphelinat, vous êtes 3 à avoir des parents qui vous attendent en France, via l'Afa. Enfin, nous sommes 3 familles en contact à attendre le feu vert. Nous pensions partir en même temps, supposant être à la même remise officielle.
Aujourd'hui, une des familles, qui attend comme moi l'autorisation de partir au Vietnam, vient d'apprendre que leur petite fille est partie rejoindre le monde des anges.
Je suis bien attristée par cette nouvelle. Je suis triste pour cette petite fille, ta compagne d'orphelinat, car elle n'a pas eu le temps de rencontrer ses parents. Je suis triste pour ses parents qui attendaient d'avoir l'autorisation pour rejoindre leur enfant.
J'attends toujours des nouvelles de l'Afa pour le feu vert. Cet après-midi, mon téléphone portable a sonné au bureau. J'ai décroché toute tremblante, pensant à une bonne nouvelle, des nouvelles de l'Afa, des nouvelles de toi. Une grosse déception, c'était un partenaire pour le boulot. Ben oui, nous sommes restés une journée sans téléphone au travail, donc ne pouvant me joindre sur mon numéro professionnel, il a téléphoné sur mon portable privé !!! Quelle idée j'ai eu de donner mon numéro perso. Vraiment, y'a des fois !!!
En même temps, par cet appel, je me suis rendue compte que je ne sais pas par quel moyen l'Afa va me contacter pour me donner le feu vert : un mail ou un appel téléphonique ? Je n'en sais rien et je ne me suis même pas renseignée sur ce détail ! Depuis 6 semaines, je guette ma messagerie, et c'est le trouble de cet après-midi qui m'a fait réaliser qu'en fait, je ne sais pas comment je vais savoir que je peux te rejoindre.
En t'attendant, je m'intéresse, m'informe sur ton pays et à tout ce que nous pourrons découvrir lorsque nous serons ensemble au Vietnam.
Dans le précédent article, en première partie, je fais référence à l'arbalète magique dont voici la légende :
Grâce à une arbalète magique offerte par un génie, le roi An Duong Vuong réussit à défaire l'armée chinoise. Ne pouvant lutter à armes égales avec ce dernier, le général chinois Triêu Dà dut faire la paix et dépêcha son fils Trong Thuy à la cour de Au-Lac (l'ancien Vietnam) du roi An Duong Vuong en gage de bonnes relations entre les deux pays.
Trong Thuy arriva à conquérir le cœur de la fille du roi An Duong Vuong et devint ainsi le conseiller intime du roi. Malgré l'affection et le profond amour qu'il portait à sa femme My Chau, il ne perdait pas de vue la mission dont l'avait investi son père : neutraliser l'arme magique qui permettait d'assurer la suprématie du roi An Duong Vuong. Cet engin miraculeux était bien gardé dans un endroit connu seulement du roi et de sa fille. Celle-ci, après de nombreuses insistances de Trong Thuy, finit par lui montrer cette arme magique dont la gâchette était constituée d'une griffe de la Tortue d'Or.
Profitant d'un moment d'inattention de la princesse, Trong Thuy réussit à décrocher la griffe de la Tortue d'Or et à la remplacer par une imitation. Peu de temps après, il prétexta la mauvaise santé de son père et demanda au roi de lui permettre de rentrer dans son pays. Avant son départ, il demanda à sa femme : "Comment ferais-je pour te retrouver si par hasard tu devais un jour quitter le palais précipitamment?". "Tu pourras me repérer facilement, lui répondit-elle, car en cas d'urgence, je jetterai sur mon passage des duvets blancs de mon manteau".
Assuré de l'inefficacité de l'arbalète magique, le général chinois se lança à l'attaque du royaume Au-Lac. Le roi An Duong Vuong, ayant constaté le dysfonctionnement de son arme, prit la fuite en direction de la mer en emmenant sa fille en croupe sur son cheval. Arrivé près du rivage, il s'écria : "Génie de la Tortue d'Or, venez à mon secours". Celui-ci apparut aussitôt et pointa son index vers le roi en disant : "L'ennemi est derrière vous, sur la croupe du cheval". Le roi se retourna et constata la traînée de plumes blanches semées sur la route. Furieux, il tira son épée, tua My Châu, puis suivit le génie de la Tortue d'Or dans les flots.
Guidé par les plumes d'oie, Trong-Thuy retrouva le corps de sa femme sur la plage. Le sang qui s'en échappait fut absorbé par les huîtres et se transforma en perles roses. Désespéré, Trong-Thuy ramena le corps de sa femme à la capitale Cô-Loa et se suicida en se jetant dans un puit.
Ce conte, inspiré d'une légende très populaire au Vietnam, est également une pièce de théâtre musical où l'arbalète devient le symbole de l'amour impossible.
La grotte de la Tortue : la grotte de Kim Quy est située sur l’île de Dầm Nam, dont le point le plus haut s’élève à 187 m au-dessus du niveau de la mer. Elle fait environ 100 m de long et entre 5 et 10 m de profondeur. Son histoire est liée à l’ancienne légende de la tortue d’or qui, après avoir aidé le roi Lê Lợi à vaincre l’ennemi, reprit l’épée magique à Hanoi, et s’enfuit dans la Mer d’Orient. En arrivant à la baie d’Halong, la tortue rencontra tellement d’esprits maléfiques qu’elle demanda au Génie des Eaux l’autorisation de s’y installer pour les exterminer. Après quoi, elle fut si fatiguée qu’elle tomba d’épuisement dans cette grotte où elle fut changée en pierre.Un passage étroit conduit à un ruisseau situé dans la partie supérieure de la grotte. Les stalactites rappellent les lances utilisées par Trần Hưng Ðạo lors de la bataille de Bạch Đằng.
Dans le domaine de l'actualité, aujourd'hui, Soeur Emmanuelle est décédée. Elle allait fêter ses 100 ans dans 1 mois. Je ne sais pas si c'est un événement triste ou pas, comme elle attendait ce moment sans peur pour la vie d'après et la rencontre qu'elle attendait, vu ses croyances et sa vie. Donc, je lui souhaite un bon voyage. Je viens de lire une phrase qu'elle a dite et que je trouve belle : «On ne possède pas le bonheur comme une acquisition définitive. Il s'agit à chaque instant de faire jaillir une étincelle de joie. Ne l'oublions pas : "Souris au monde et le monde te sourira."» Un conseil à appliquer.
Aujourd'hui, j'ai reçu la fiche de la swappeuse à qui je vais envoyer mon swapp. C'est notre 1er swap solo. Le thème que nous avons choisi est : café, vanille, caramel et chocolat. Les couleurs de nos p'tits bouts d'amour. Maintenant, à moi de jouer...héhé...
Aujourd'hui, je mets une petite chanson que j'aime, parce qu'il y a des jours comme ça.
Je t'envoie un avion de tendres pensées en attendant de pouvoir le prendre.
De 1042 à 111 avant JC : Période semi-légendaire A en croire les Annales, le roi Lac-Long, descendant des Hông-Bàng, de la lignée des dragons (animal fabuleux des mers du Sud et considéré comme le totem majeur des premiers Viêt) se maria avec une immortelle, nommée Au-Co, descendante des génies de la montagne. De cette union, naquirent cent garçons tous beaux et forts. Le prince et la fée, conscients de la fugacité de l’existence et de la brièveté inéluctable du bonheur humain, résolurent de se quitter. Au-Co partit alors vers la montagne avec cinquante de leurs enfants. Les autres suivirent leur père vers les rivages des mers du Sud. Cette dissémination permit la naissance des CENT principautés Viêt (Bach Viêt), réparties sur une zone très vaste comprise entre le Fleuve Rouge au Nord, le Champa au Sud, la mer de Chine à l'Est et le Tseu Tchouan à l'Ouest. De toutes ces principautés, la plus dynamique et la mieux organisée semblait être le Lac-Viêt, ou Van-Lang, littéralement le Pays des lettrés, dont l’étendue correspondait à l'actuel Nord Vietnam et à la partie septentrionale du Centre Vietnam.
En 257 avant JC, le roi An-Duong, descendant des Thuc régnant sur le royaume de Tây-Au, l'actuel Yunnan, furieux de s'être vu refuser la main d'une princesse vietnamienne, leva une armée et entreprit l'annexion du Lac-Viêt. Il en fit le royaume de Au-Lac, (raccourci de Tây-Au et Lac-Viêt). Le roi An-Duong régna jusqu'en 208 avant JC grâce à la protection d'une citadelle en forme de spirale, appelée Loa-Thành, construite avec le concours divin de la Tortue d'Or, qui dota l'armée vietnamienne d'une arbalète à tir automatique, et dont la gâchette est constituée par une griffe offerte par la Tortue elle-même.
En 258, le Général Triêu-Dà (Tchao-To), qui régnait sur le Nam-Viêt, une des cent principautés Viêt de la zone côtière, et située au Nord-Est de l'actuel Tonkin, soumit le royaume d'Au-Lac, grâce à un subterfuge matrimonial. Un semblant de mariage entre son fils Trong-Thuy et la Princesse My-Châu, fille du roi An-Duong, permit d'abord la subtilisation de la fameuse gâchette, et ensuite la conquête de la citadelle aux neuf enceintes, réputée jusqu'alors inexpugnable. La dynastie des Triêu régna jusqu'en 111 avant JC, date d'établissement de la première domination chinoise.
De 111 avant JC à l'an 938 : Presque 1 000 ans de domination chinoise
Dix siècles, au cours desquels la civilisation chinoise allait solidement s'implanter dans le pays. Il y eut de nombreux soulèvements, comme ceux des Soeurs Trung en 39-43 après JC, de Triêu-Au en 248, de Ly-Bôn en. 544, de Phùng-Hung en 791, mais les uns furent vite réprimés, tandis que les autres ne connurent qu'un succès éphémère.
De 939 à 1789 : Les grandes dynasties nationales
En 939, lors de la victoire de Bach-Dang, Ngô-Quyên chassa les Chinois du pays et fonda la première dynastie nationale. Plusieurs dynasties se succédèrent sur le trône du Viêt-Nam.
- Dynastie des Ngô (939-967) : La capitale du pays est à Cô-Loa. En 944, à la mort de Ngô-Quyên, le royaume tombe dans l’anarchie et est partagé entre douze seigneurs. C'est la période des douze Su-quân.
- Dynastie des Dinh (968 - 980) : De cette anarchie sortira le premier roi vietnamien vraiment indépendant : Dinh-Tiên.-Hoàng (963-979) qui fonde la dynastie des Dinh. Le royaume prend le nom de Dai-Cô-Viêt.
- Dynastie des Lê antérieurs (980 - 1009) : Marquée par les luttes contre la Chine et le Champa et la soumission des éléments de trouble à l’intérieur.
- Dynastie des Ly antérieurs (1010 - 1214) : La capitale est fixée à Thang-Long (Hanoi) en 1010. Poursuite des luttes contre la Chine et le Champa, effort d’unification du pays (des ministres), organisation militaire, administrative, économique du pays. Grande prospérité du Bouddhisme. Le royaume s’appelle Dai-Viêt (de 1054 à 1164).
- Dynastie des Trân (1225 - 1400) : c'est la poursuite de l'oeuvre d'unification et d'organisation. Plusieurs tentatives d'invasions mongoles furent repoussées. Le pays prend le nom d'An-Nam en 1164, qu'il gardera jusqu'en 1802. Lutte contre les pays indouisés : Ai-Lao et surtout Champa.
- Dynastie des Hô (1400 - 1407) : Hô-Qui-Ly usurpe le trône. Le pays est la proie de troubles intérieurs graves ; les Chinois s'immiscent dans les affaires intérieures
- Domination chinoise des Ming (1407 - 1427) : Les Ming finissent par contrôler l'AnNam.
- Dynastie des Lê (1428 - 1789) : Lê-Loi partant de Lam-Son (Thanh-Hoa) chasse les Chinois dominateurs après une lutte acharnée de dix ans. Il fonde en 1428 la dynastie des Lê marquée par les faits suivants : l'organisation militaire, administrative et judiciaire (code des Lê) très poussée ; le développement de la littérature et des études historiques et géographiques. Les ouvrages sont écrits en caractères chinois ou en écriture démotique (nôm). Les écrivains les plus renommés du Viêt-Nam ont vécu sous cette dynastie ; le triomphe du confucianisme et de la doctrine des lettrés ; l'introduction du christianisme par les missionnaires européens ; la création du système de transcription quôc-ngu par le Père Alexandre de Rhodes ; la victoire définitive sur le Champa. Occupation du Sud Viêt-Nam au moyen de mariages dynastiques. Mariage de princesses vietnamiennes avec les rois du Champa et du Tchen-La ; les luttes entre les seigneurs du Nord (Trinh) et les seigneurs du Sud (Nguyên) qui se partagent le pouvoir. Les empereurs Lê ne gardant qu'une autorité théorique.
-Dynastie des Nguyên (1802 - 1945) :Gia-Long, après avoir défait les seigneurs du Nord et la dynastie des Tây-Son (1788-1802), réunit l'empire et fonde la dynastie des Nguyên. Le royaume s'appelle Viêt-Nam de 1804 à 1820, Dai-Nam à partir de 1820.
De 1627 à 1859: Guerre de Sécession et unification territoriale
Une rivalité plusieurs fois séculaire entre les Seigneurs Trinh au Nord et les Seigneurs Nguyên au Sud, qui narguaient l’autorité des rois Lê et constituèrent deux fiefs indépendants, au détriment de l'unité nationale. Ces rivalités mirent le pays à feu et à sang dès 1627 et durèrent jusqu'en 1775, date à partir de laquelle ces deux familles connurent la décadence.
De la masse paysanne surgirent les Frères Tây-Son, qui profitèrent des divisions intérieures pour lever l'étendard de la Libération. Ils chassèrent en même temps les Nguyên et les Trinh et mirent en fuite le dernier souverain des Lê. L'un d'entre eux, Nguyên-Huê, se proclama Empereur, sous le nom de Quang-Trung, et avec lui le pays retrouva son unité première. Il mourut en 1792, sans pouvoir assurer la pérennité de la dynastie.
Entre temps, dans le Sud, Nguyên-Anh, le successeur des Seigneurs Nguyên, reprenait l'attaque contre les Tây-Son, et parvenait en 1801 à unifier à nouveau le pays, après 27 années de lutte. Il se proclama alors empereur en 1802 et pris comme nom de règne celui de Gia-Long, raccourci de Gia-Dinh (Basse-Cochinchine) et Thang-Long (capitale du Nord Viêt-Nam) ; il adopta comme appellation nationale celle de Viêt-Nam, pour bien signifier qu'elle englobait à la fois les territoires de l'ancien An-Nam (le Tonkin proprement dit) et le Viêt-Thuong correspondant à l’ancien Champa, auquel devait s'ajouter la Basse-Cochinchine.
Le farouche esprit d'indépendance du pays, mais aussi les persécutions contre les chrétiens et l'exécution de plusieurs missionnaires poussèrent Napoléon III à intervenir.
De 1862 à 1945 : La colonisation française
L'immixtion des amiraux français dans le domaine politique, suivie d'interventions militaires à l'intérieur des frontières de la nation, allaient aboutir à la signature des traités de 1862 et 1874 plaçant le Viêt-Nam sous le tutelle de la France.
En 1887, le Viêt-Nam devient l'Union Indochinoise qui pour des commodités administratives est scindé en 3 parties: le Conchinchine au Sud, l'Annam au Centre, le Tonkin an Nord, ainsi que deux autres pays : le Cambodge et le Laos.
Tandis que la Cochinchine était directement gouvernée par les autorités françaises en tant que colonie, le Tonkin et l'Annam, devenus protectorats français, conservaient une certaine autonomie incamée par un empereur, descendant des Nguyên, qui détenait un pouvoir plutôt symbolique.
Cette abdication de la souveraineté nationale allait entraîner les patriotes vietnamiens dans une lutte sans répit contre la France, lutte concrétisée par de nombreux et fréquents soulèvements armés à travers tout le royaume. Il fallut cependant attendre la fin de la seconde guerre mondiale pour voir le Viêt-Nam accéder à l'indépendance à la faveur de la conjoncture internationale.
En 1931, Ho Chi Minh fonda le Parti communiste indochinois, puis en 1941, le Front du Viêt-minh.
De 1945 à 1955 : Le retour à l'indépendance et la guerre d'Indochine
En mars 1945, l'autorité française est neutralisée par les forces japonaises stationnées au Viêt-Nam qui restaurent l'indépendance du pays. Plusieurs gouvemements se succédèrent à une cadence assez rapide, chacun d'eux ayant dû faire face à de nombreuses difficultés sur le plan interne aussi bien que sur le plan extérieur. Cette accession de fait à l’indépendance n'en restait pas moins sans valeur sur le plan international.
En octobre 1945, les troupes du Général Leclerc débarquérent à Saigon et relevèrent rapidement les Britanniques. Les négociations s'engagérent entre le gouvernement français et Ho Chi Minh, après la reconnaissance par la France de la République du Viêt-Nam comme état libre faisant partie dela Fédération indochinoise et de l'Union française en mars 1946. Les troupes françaises purent revenir à Hanoi. La constitution d'un "gouvernement provisoire de la Cochinchine" à Saigon, par le Commissaire Thierry d'Argenteuil, en juin 1946, entraînat une protestation du gouvernement vietnamien du Hanoi. Des négociations de Fontainebleau avec Ho Chi Minh échouérent durant l'été 1946. A la suite d'un conflit douanier, l'aviation et la flotte françaises bombardèrent Haiphong en novembre 1946. Ho Chi Minh entra dans la clandestinité suite à l'échec de l'insurrection du Viêt-Minh en décembre 1946. C'est le début de la guerre d'Indochine.
Ce n’est que dix ans plus tard, c'est- à-dire le 4 Juin 1954, que le Gouvernement de la République Française avalisait juridiquement l’indépendance du Viêt-Nam, lequel, par voie de conséquence, recouvrait légalement à cette date ses frontières historiques, telles qu'elles figuraient dans les relevés topographiques officiels de 1862.
En juillet 1954, les accords de Genève, non signés par les Etats-Unis, entérinant les accords de cessez-le-feu intervenus entre la France et le Viêt-minh, reconnait l'indépendance du Cambodge, du Laos et du Viêt-Nam, décrétant la scission du territoire national en deux portions à peu près égales, selon une ligne de démarcation constituée par le 17e parallèle, approximativement à la hauteur de la Rivière Bên-Hai, dans la province de Quang-Tri (Centre Viêt-Nam). Les provinces se trouvant au Nord de cette rivière relèveraient désormais de la République Démocratique du Viêt-Nam, alliée à l'URSS et à la Chine, sous la présidence de Ho Chi Minh. Les territoires situés au Sud allaient passer d'abord sous la juridiction de l'Etat du Viêt-Nam, ensuite sous celle de la République du Viêt-Nam fondée le 26 Octobre 1955, après un référendum populaire. Le Premier Ministre Ngô Dinh Diêm, qui en devient le Président, gouverna cette république de façon autoritaire tout en dépendant de plus en plus des Etats-Unis.
De 1961 à 1975 : Les Etats-Unis et la guerre du Viêt-nam
Menacé par les guérillas du Viêt-công soutenus par le Viêt-Nam du Nord, Ngô Dinh Diêm obtint de Kennedy un renforcement considérable de l'aide des Etats-Unis et l'accroissement du nombre de conseillers américains à Saigon, à partir de 1961.
Le 1er Novembre 1963 une grande révolution menée conjointement par l’armée et le Peuple, réussit à renverser le régime dictatorial de Ngô-Dinh-Diêm et à instaurer la Seconde République. Plusieurs gouvernements civils et militaires se sont succédé à Saigon.
En 1965, le débarquement des troupes américaines et les bombardements sur le Nord du Viêt-Nam commencérent et ne cessérent de s'amplifier. Le Viêt-Công et le Viêt-Nam du Nord déclenchérent l'offensive en janvier 1968, lors de l'offensive du Têt contre les grandes villes du Sud. Le Président Johnson décida d'engager des négociations avec Hanoi, à partir de mars 1968. En 1972, le Président Nixon ordonna le blocus des ports nord-vietnamiens. La Conférence de Paris finit par aboutir à un cessez-le-feu théorique en 1973.
En avril 1975, les troupes communistes soumirent le Sud, tandis que les derniers américains étaient évacués.
De 1976 à maintenant : le Viêt-Nam réunifié
En juillet 1976, le pays est officiellement réunifié et devint la République Socialiste du Viêtnam, avec Hanoi pour capitale. Ses Institutions (constitution de 1980, modifiée en 1992) prolongent celles de l'ancien Viêtnam du Nord.
Le Viêtnam a été admis comme membre de l'ONU en 1977.
Depuis 1986, le Doi Moi (il manque les accents !), qui est le Renouveau, est perceptible sur le plan économique. Des réformes libérales ont été engagées et le pays s'est ouvert sur l'extérieur, notamment grâce à la levée de l'embargo américain en 1994 et la reprise des relations diplomatiques avec Washington en 1995.
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En décembre 1971, la situation dans ton pays et la position des Etats-Unis ont inspiré une chanson à John Lennon pour dénoncer la guerre.
Je place la chanson même si ce n'est pas encore la période de Noël, mais comme il y a toujours des guerres quelque part...
Bien que cette chanson ait 37 ans, je la trouve encore bien actuelle malheureusement.
Je viens de recevoir les photos de notre soirée envoyées par Lo, la grenouille. Merci M'dame. J'attends encore celles d'Amélie.
Alors, pour commencer, Lo, la grenouille, c'est celle qui est en position horizontale sur la photo. A côté ou plutôt derrière ou sous la grenouille, c'est Anne. Ensuite, il y a Corinne et Lucie. Collée au pot à champagne, c'est Karine. Bon, elle n'est pas restée là tout le temps, c'était pour la photo. Ensuite, nous avons Amélie, Isabelle et Patricia qui regarde bien l'appareil car il a fallu la rappeler à l'ordre plusieurs fois. Et pour finir, derrière l'appareil photo, c'est moi.
J'ai vraiment hâte que nous refassions une soirée. Je pensais même qu'il serait bien sympathique d'en faire une chez nous quand tu seras là pour te présenter, parce que le resto... tu ne vas probablement pas apprécier tout de suite. Bon, on verra cela, quand tu seras arrivée. Nous aurons un peu le temps.
Merci encore les filles pour cette excellente soirée passée parmi vous.
Sinon, ton absence commence à prendre de la place. Parfois, il m'arrive de me rassurer en me disant : "non, je ne rêve pas. J'attends le feu vert pour te rejoindre." Parallélement, c'est très curieux de se dire que je t'attends avec tant d'impatience et que toi, tu ne sais pas encore que ta vie va changer, que tu ne sais pas encore combien tu es attendue.
L'attente sans information est pesante car elle laisse libre court à l'imagination. Régulièrement, je regarde ta photo, la seule photo que j'ai de toi, et je me dis que tu as déjà dû changer. J'espére vraiment que tout se passe bien.
Je pense aussi aux familles qui attendent le feu vert depuis le mois de mai 2008. Honnêtement, je me demande vraiment comment elles font pour tenir dans cette attente.
Grâce à Amélie, j'ai découvert la chanson que je cherchais et en plusieurs versions en supplément. Elle se trouve donc juste en dessous, en 2 versions. Je n'ai pas su choisir celles que je préférais. Alors, du coup... Je les mets toutes les 2.
Il y a une version pour toi, que je t'envoie au travers de ce petit message avec beaucoup de tendresse. La deuxième version, c'est pour les solos et les couples qui rencontrent des difficultés dans leur parcours, celles ou ceux qui cherchent leur fil rouge, celles ou ceux qui attendent un apparentement ou la rencontre avec leur enfant au Vietnam ou ailleurs, celles ou ceux qui attendent leur petit bout qui est à Haïti.
Pour ta chambre, ça continue d'avancer. J'attends encore de la décoration qui est partie lundi normalement. Et après, je pourrai mettre une petite photo pour Sylvie, la GB. Ce soir, les piles de l'appareil photo sont en rechargement.
Après une quinzaine de jours sans internet, tout est rentré dans l'ordre. Enfin presque... maintenant, c'est le congélateur qui fait des siennes. Un proverbe indien dit que les choses n'arrivent qu'une fois dans une vie. Par contre, si elle se reproduit une deuxième fois, alors elle se reproduira une 3ème fois. Pour faire plus court, jamais 2 sans 3... Donc, après la chaudière, après le modem, voici le congélateur, nous avons donc fait le tour. Au suivant, je passe le relai... C'est qui qui n'en veut ?
Plus sérieusement, je peux enfin revenir vers toi pour te raconter comment j'avance, ce que je fais, ce que je prépare.
Tout d'abord, j'ai reçu une première commande que j'avais faite pour la décoration de ta chambre. J'ai tellement craqué par le contenu que je n'ai pas pu m'empécher de le montrer, de faire des démonstrations, d'en distribuer. J'en ai quand même gardé un peu, je vais commencer avec ça et on verra ce que cela va donner. Je pense quand même qu'il va peut être falloir en recommander pour ta chambre. D'autres personnes ont aussi craqué. La commande sera donc plus importante que prévue. Que des grands enfants, ici ! Mais pour le moment, je ne dis pas ce que c'est, ce sera la surprise quand la chambre sera totalement prête.
Pour la 2ème commande, j'ai eu confirmation que le colis partait le lundi 13 octobre. Je vais donc le receptionner très prochainement, peut être demain.
Par contre, je n'ai eu aucune nouvelle des Autorités Vietnamiennes. J'attends avec beaucoup d'impatience.
Sinon, samedi soir, j'ai fait un resto avec des solos du département et même du Luxembourg qui ont adopté ou qui sont en chemin comme moi. Dès que j'aurai reçu une photo (ben oui, j'avais apporté mon appareil photo, mais avec les piles vides ! Vraiment, n'importe quoi !), je la mettrai ici pour te présenter une super équipe. Il y avait :
- Lucie, qui est en parcours pour l'agrément, - Amélie, qui est également en parcours pour l'agrément, - Isabelle, qui est en parcours d'adoption sur Haïti et qui attend Ellioth. Nous avons vu son album photo. Il est à croquer, il n'y a pas d'autre mot. - Patricia, qui est la maman de Loan qui est né au Vietnam et qui a 3 ans maintenant. Nous avons toutes été séduites par ce petit bouchon avec les photos qu'elle nous avait apportées. J'ai déjà eu la chance de rencontrer ce petit charmeur qui vient de faire sa première rentrée des classes. - Karine, qui attend de passer en commission d'agrément, et qui a des super plans "Second Marché" ou "Petits Jeunes". Euh... Tu veux pas une associée ou une aide-photographe ? Promis, je n'oublierai pas les piles ! Bon, dans tous les cas, on attend ta soirée Karine... Tu ne crois tout de même pas que nous allons te lâcher comme cela, maintenant... - Anne, qui est en chemin vers un petit bout et qui est, notamment, inscrite sur la liste Afa du Vietnam, - Corinne, qui est sur le chemin de l'adoption pour rencontrer son petit bout à elle. J'ai beaucoup d'estime pour Corinne car nous avons envoyé nos pré-dossiers à l'Afa en même temps pour le Vietnam. A l'inverse de moi, elle n'a pas eu la chance d'avoir une bonne place au "classement aléatoire" et depuis, elle se démène dans son projet avec beaucoup de ténacité, et avec toujours de l'écoute et de la générosité pour les autres. J'espére vraiment que son chemin va bientôt s'éclaircir et qu'ainsi, elle puisse voir où le fil rouge la ménera. - Laurence, la Grenouille, qui est sur le chemin de l'adoption, même si celui-ci n'est pas toujours facile et qui est venue du Luxembourg, rien que pour nous voir.
Nous avons beaucoup discuté, beaucoup ri, beaucoup échangé. Enfin, une très bonne soirée. je suis vraiment ravie de les avoir toutes rencontrées.
Pour être dans le hors sujet pas très gai, l'acteur Guillaume depardieu est mort hier suite à une pneumonie foudroyante. J'appréciais beaucoup cet acteur, alors, j'avais envie de mettre une petite photo. Je viens de découvrir que nous avions le même âge à 2 jours d'intervalle. Enfin, bref...
Ce matin, j'ai entendu une chanson que j'aime assez et qui me rappelle la période où je vivais sur Paris. Je la mets pour égayer un peu cet article après cette triste nouvelle, même si ce n'est pas une chanson pour la fiesta. J'en conviens.
Bon, les 2 derniers sujets sont très hors sujet. Mais je suis tellement contente de reprendre le contact que je dévie...
Je profite aussi d'être à nouveau connectée pour envoyer un coucou à Laurence, ma cousine. Je sais que tu suis de près l'arrivée de la petite puce. Alors, je t'envoie un énorme, mais vraiment énorme bisou public.
Je t'envoie plein de tendres bisous, ma petite fleur de lotus.
Je te souhaite un : BON MOIS-NIVERSAIRE, ma petite fleur.
Comme j'ai un petit souci technique avec le téléphone et internet, impossible de t'envoyer une petite musique d'ici, pour accompagner ce message. De ce fait, je l'ai écrit en grand pour que tu m'entendes te le souhaiter de loin.
Depuis ce matin, je ne pense qu'à cela et hier soir aussi.
Aujourd'hui, est un autre anniversaire aussi : Il y a 4 semaines, je te découvrais sur une photo. Je trépigne de pouvoir te rejoindre. Peut être aurai-je le feu vert dans 2 semaines, dans 1 mois, peut être plus, peut être un peu moins...
